L'AMJ a déposé un mémoire au nom du ministère dans le cadre des consultations du Groupe de travail sur l'avenir de l'audiovisuel au Québec, et en a présenté les grandes lignes le 15 janvier dernier.
En réponse aux défis du secteur audiovisuel, le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, a annoncé en juin dernier la création d’un Groupe de travail sur l’avenir de l’audiovisuel au Québec. Le mandat du Groupe de travail consiste à présenter au ministre de la Culture et des Communications des propositions concrètes et un plan d’intervention spécifique afin d’assurer la pérennité, le maintien de la qualité et le rayonnement, au Québec et à l’international, du secteur audiovisuel québécois.
Le Groupe de travail est co-présidé par Monique Simard et Philippe Lamarre et composé de quatre autres membres, dont Sophie Dufort, Jean-Christophe J. Lamontagne, Christine Maestracci et Stéphanie Morissette.
L'AMJ rappelle qu'elle a organisé un grand Forum de discussions, le 12 décembre 2024 pour
- Partager les réalités de ses membres
- Recueillir des idées sur les sujets suivants :
- Contraction de l'industrie
- Idées de financement créatives
- Consultations du CRTC
- Découvrabilité
Ayant pris le pouls de ces membres et gens de l'industrie du contenu jeunesse lors de cette événement, l'Alliance a pu s'inspirer des commentaires de tous et chacun pour rédiger le mémoire déposé et maintenant disponible en ligne.
Le mémoire présente notre position axée sur trois points:
- Financement,
- Découvrabilité
- Position politique
Pour l’AMJ et les professionnels du secteur jeunesse produire du contenu de jeunesse de qualité c’est d’abord et avant tout :
- Créer des lieux communs dans un monde de plus en plus polarisé. Alors que les méthodes de consommation éclatent nous insistons que de créer ces produits contribue à la cohésion sociale.
- Créer les conditions gagnantes pour accompagner nos jeunes dans leur construction identitaire, les accompagnés dans leur compréhension du monde et dans l’intégration des valeurs de notre société. Des outils essentiels dans un Québec qui ouvre ses portes et qui cherche à intégrer les nouveaux arrivants à notre société.
- Créer aussi des symboles forts de notre culture. Culture qu’on transmet aux futures générations grâce à ces produits. Des moments que dans le futur nos jeunes pourront se rappeler ensemble. On ne peut tout simplement pas sous-estimé le pouvoir de l’imaginaire d’ici et encore cette semaine alors que nous perdions notre Fanfreluche nationale – elle qui au travers de son personnage délicat et inspirant, illustrait le pouvoir transformateur de l'art en défiant les conventions et en enseignant des leçons de vie précieuses.